Revue de presse de la finale de Wimbledon 2008 Nadal-Federer

Prévoir une carrière jusqu'à 30 ans, je ne vois pas ce que ça a d'utopique. Par contre, dire que Nadal sera cuit à 25 ans me fait plus rire qu'autre chose, surtout que ceux qui le disent ont un aplomb et une certitude incroyable dans leur propos.

Astrodoudou a écrit:

Que vient faire la schizophrénie la dedans?

Astrodou, un des symptômes de la schizophrénie est le délire et la perte du sens de la réalité. J'exagère bien sûr. Il n'y a pas tout à jeter là-dedans.
Certains trucs sont vrais, d'autres faux.

Mais c'est amusant de voir que ce genre d'article sort après une victoire à Wimbledon, alors que s'il avait perdu, il aurait exactement le même niveau tennistique que maintenant, mais on en parlerait pas autant.

Vydev, il ne dit pas qu'il va avoir une carrière jusqu' 30 ans, ce qui est normal, mais qu'il va gagner des GC chaque année jusqu'à 30 ans. Ce qui est assez invraisemblable tout de même.

On dirait que vous considérez Nadal comme un Federer-bis, capable d'aligner les GCs etc durant des années, mais Fed n'a jamais été blessé et a un jeu économique ce qui lui permet de gagner jusqu'à 30 ans, mais Nadal... il jouera certainement jusqu'à un âge avancé, mais je ne miserai pas sur sa régularité au plus haut niveau au-delà d'un certain âge.

Alors bien sûr, dans votre euphorie, vous allez dire que c'est possible. Je répondrai: oui, c'est possible, mais peu probable tout de même.
Vous allez dire: il est capable de gagner 15 GC, je répondrai à nouveau: oui c'est possible mais peu probable tout de même.

Je n'exclus aucune éventualité à propos de Nadal, mais je refuse l'euphorie pronostiquante d'une carrière federienne ou samprasienne pour Nadal, même si c'est possible, le temps nous le dira.

Corduroy et Tennisforever, vous êtes Espagnols?

sprinteur a écrit:

Astrodoudou a écrit:

Que vient faire la schizophrénie la dedans?

Astrodou, un des symptômes de la schizophrénie est le délire et la perte du sens de la réalité. J'exagère bien sûr. Il n'y a pas tout à jeter là-dedans.
Certains trucs sont vrais, d'autres faux.

Mais c'est amusant de voir que ce genre d'article sort après une victoire à Wimbledon, alors que s'il avait perdu, il aurait exactement le même niveau tennistique que maintenant, mais on en parlerait pas autant.

Vydev, il ne dit pas qu'il va avoir une carrière jusqu' 30 ans, ce qui est normal, mais qu'il va gagner des GC chaque année jusqu'à 30 ans. Ce qui est assez invraisemblable tout de même.

On dirait que vous considérez Nadal comme un Federer-bis, capable d'aligner les GCs etc durant des années, mais Fed n'a jamais été blessé et a un jeu économique ce qui lui permet de gagner jusqu'à 30 ans, mais Nadal... il jouera certainement jusqu'à un âge avancé, mais je ne miserai pas sur sa régularité au plus haut niveau au-delà d'un certain âge.

Alors bien sûr, dans votre euphorie, vous allez dire que c'est possible. Je répondrai: oui, c'est possible, mais peu probable tout de même.
Vous allez dire: il est capable de gagner 15 GC, je répondrai à nouveau: oui c'est possible mais peu probable tout de même.

Je n'exclus aucune éventualité à propos de Nadal, mais je refuse l'euphorie pronostiquante d'une carrière federienne ou samprasienne pour Nadal, même si c'est possible, le temps nous le dira.

30 ans n'est pas un âge avancé, c'est la motivation qui manque le plus souvent aux types qui ne sont plus performants à cet âge. Il ne suffit pas d'avoir un jeu économique pour être performant sur la durée. D'ailleurs, Federer est nettement moins fort cette année. C'est surtout dans la tête que ça se passe.

sprinteur a écrit:

Corduroy et Tennisforever, vous êtes Espagnols?

Pour ma part, non C'est quand même extra Je ne peux pas supporter un ou une athlète sans que quelqu'un me fasse la remarque de sa nationalité

Nationalité : "français du monde" comme j'aime à le dire

'Sport Illustrated' ensalza la figura de Rafa Nadal


"La final más grande de la historia de Wimbledon"





A. Delmás | 13/07/2008


Sports Illustrated, SL, el magacín deportivo semanal más famoso de
Estados Unidos, se rinde ante la final de Wimbledon de 2008 que coronó
a Rafa Nadal ante el suizo Roger Federer. En la portada de su número
dedicado al torneo inglés de tenis, el semanario califica la finalísima
Nadal-Federer como "épica" y "la final más grande de siempre", términos
casi exactos a los que dedicaron a la final Björn Borg, John McEnroe y
los medios ingleses. De hecho, a un nuevo asteroide ya se le ha
bautizado con este nombre: "Nadal".

L. Jon Wertheim, el especialista de tenis de Sport Illustrated,
escribe: "The Spin Master", El Maestro del liftado (o del giro, o del
efecto). E insiste: "Imponiendo su juego sobre hierba, Rafael Nadal
conectó poderosos golpes liftados y con efecto lateral, para destronar
a Roger Federer en un maratón en Wimbledon que fue el partido más
grande de siempre () seamos inequívocos: fue el partido más grande que
nunca se haya jugado en todos los tiempos".

Wertheim revela que, según un estudio de la Federación Internacional
de Tenis (ITF), el efecto liftado o topspin que un jugador normal
imprime a la bola consigue que la bola rote o gire 2.500 veces por
minuto en cada golpe. "Pero ese giro o spin se dobla tanto como dos
veces en el caso de Nadal", observa Wertheim, que acaba así: "Los
efectos que Nadal da a la bola sobre hierba, requerirían un código de
señales".

Cet excellent papier de Jon Wertheim dans "Sports Illustrated" méritait d'être ajouté

Citation :

History held is breath. This was supposed to be he year that the debate
ended and Roger Federer took his place as the greatest tennis player
ever. The Might Fed needed simply to sustain his remarkable trajectory
and he’s eclipse Pete Sampras’s record of 14 Grand Slam singles titles.
He was on pace to finish his fifth consecutive year with the No. 1
ranking and become the first player since 1888 to win Wimbledon for the
sixth straight time.

And so in the last few moments of daylight on Sunday, there was a
Centre Court coronation. Only it wasn’t for the Swiss stylist; it was
for a swashbuckling Spaniard. In a spell binding men’s final that will
stand as the benchmark against which all future tennis matches will be
measured, Rafael Nadal dethroned Federer 6-4, 6-4, 6-7, 6-7, 9-7. Let’s
be unequivocal: This was the greatest match ever played.


It also doubled as a four-hour, 48 minute infomercial for everything
that is right about tennis – a festive display of grace, strength,
speed, shotmaking and sportsmanship that crackled with electricity. If
this Wimbledon final doesn’t improve the sport’s relevance quotient,
nothing will. While Nadal collapsed onto the court after winning his
fourth match point, it was the House of Federer that was brought to its
knees after a glorious five-year run. “There is a new king tonight,”
said a breathless BBC announcer. “We may have to rethink tennis
history.”


In becoming the first player since Bjorn Borg in 1980 to pull off the
spring-summer double – winning on the clay of the French Open and the
lawns of Wimbledon – Nadal defied conventional tennis wisdom. It’s long
been thought that no player relying on high-bouncing topspin and
cutting sidespin can thrive at Wimbledon. And it’s hard to recall a
player ever applying more action to his shots than Nadal does; a recent
study commissioned by the International Tennis Federation found that
while the ball rotates 2,500 times per minute on the average pro’s
shot, it rotates twice as much on Nadal’s.


Yet in winning Wimbledon, the 22-year old Nadal confirmed what some
U.S. television viewers already suspected. Simply calling something a
“no spin zone” (in this case, a grass court) doesn’t necessarily make
it so. It turns out that Nadal’s unique combination of spin and brutal
power is ideal
for Wimbledon’s surface, especially when it plays as slowly as it did
this year. His shots kicked so sharply upon landing that they should
have required turn signals. “All the time,” complained Nadal’s
dumfounded first round opponent, Andreas Beck. “I was thinking, What
the hell’s he doing?”

In the quarterfinals Nadal thumped Andy Murray, the Great British Hope, in straight sets. (Next day’s headline in London’s Daily Star:
ANDY'S KICKED IN THE NADS.) A half-hour after the match Murray was
still dazed by Nadal’s cyclonic strokes. “He just swings his arm so
hard at the ball,” says Murray. “With Federer it looks like effortless
power, [Nadal] puts a lot of swing on it, and when it hits the court it
bounces hard in the other direction!”

Toni Nadal, Rafael’s uncle and coach, claims that even as Rafa was
winning his fourth straight French Open last month, crushing Federer in
straight sets in the final, he was preparing for Wimbledon. He
practiced volleying and serving wide and planting himself on the
baseline, typical backcourt positioning for grass. “Everyone thinks
because he’s Spanish, it’s clay, clay, clay,” says Toni. “But for Rafa,
Wimbledon…has always meant the most.”


Nadal sure masked the intensity of his ambitions, though. His rental
house in Wimbledon Village, an easy walk from the courts, was Fiesta
Central during the tournament, particularly early on when Spain’s
soccer team was winning Euro 2008. Nadal kicked a soccer ball around on
the practice courts, slapped five with passersby as he walked around
town and spent part of his downtime writing a blog for The Times
of London. Sample entry: “I went out to Wimbledon to do some grocery
(?). Is that the word for shopping food? I guess so. I cooked…pasta
with mushrooms, gambas, some onion at the beginning and these
crab sticks. Not bad, believe me. Anyway I am going to bed now and
finish the Godfather.”



If this insouciance was a sharp departure from Federer’s buttoned-down
approach, well, add it to the list of contrasts between the two.
Federer-Nadal is the most gripping rivalry in sports, and it’s largely
because of what each player represents. No.1 versus No. 2. Right versus
lefty. Smooth, silent grace versus rugged, oomphing tenacity.
White-collar tennis versus working-class tennis. (Fittingly, Federer
endorses Mercedes; Nadal has a contract with Kia.) Plus, the two
players show not merely respect, but also fondness for each other.
Federer said that even as their final showdown loomed, he sought out
Nadal in the locker room to chat. Asked last week to name his favorite
sportsman, Nadal listed Spain’s soccer team, Tiger Woods and ...Federer.

The critical difference between the two: While Nadal is clearly
galvanized by the concept of a rivalry Federer can appear annoyed by
the presence of such a bold and pugnacious challenger. In past matches
between them Federer played tentatively, unnerved by Nadal’s
aggression. Federer admits that, in the past ( ), he had a “Nadal complex.”


With that as a backdrop, what made Sunday’s epic all the more memorable
was the abundant evidence of guts on both sides of the net. Confounding
Federer with his spins and angles, Nadal seized the first two sets.
Call it territorial instincts, but Federer would not go gently. He
dialed in his serve and, after a 90-minute rain delay in the third set,
won a riveting tiebreaker. A little more than an hour later Nadal held
two match points in the fourth-set tiebreaker. Federer summoned some of
his best shotmaking of the day – champions do this – and putting to
rest any doubts about his mettle, pushed the match to a decisive fifth
set.

Squandering match points in a Wimbledon final would be enough to
torture even the most mentally sound player. But Nadal’s psyche is as
rock-hard as his physique. As if putting on a set of noise-canceling
headphones, he blocked out the distraction and went back to work. There
was a second, 24-minute rain delay in the fifths t, and by the time
Nadal broke Federer at 7-7 it was after 9 p.m. and the balls were
barely visible. “I couldn’t see nothing,” said Nadal. Still, he coolly
served out the match. “You know how people say, ‘It feels like a
dream?’” Nadal later told the Spanish media in his native tongue.
“Winning my first Wimbledon? Beating Federer, the greatest player of
all time? A match like this? How could it not feel like a dream?”

Tied to Federer, if not by blood then by the bonds of a rivalry, Nadal
was similarly dignified in victory. The first Spaniard to win Wimbledon
in 42 years fell flat on his back but popped up quickly to embrace his
opponent, who may have revealed as much of himself in defeat as he ever
did in victory. Nadal then sought out Uncle Toni and the rest of his
entourage before carrying a Spanish flag into the Royal Box to greet
his country’s Crown Prince Felipe and Princess Letizia. If his first
Wimbledon title weren’t momentous enough, it’s virtually certain that
Nadal will take over the top ranking by year’s end.

As for Federer, he’ll try to salvage this season of uncharacteristic
mortality first at the Beijing Olympics and then at the U.S. Open, his
last chance to win a Grand Slam title in 2008. He'll be chasing Nadal
now. And he’ll keep pursuing history, too. Moral victories might be
hard to come by at this point in his career, but if he can replicate
the courage he showed in the greatest match ever played, he ought to be
just fine.

Citation :

Wimbledon’s surface, especially when it plays as slowly as it did
this year

Je veux pas relancer le débat mais...

Baghdalbandian a écrit:

Citation :

Wimbledon’s surface, especially when it plays as slowly as it did
this year

Je veux pas relancer le débat mais...

Je me demandais si ça allait mordre et qui allait mordre à l'hameçon, citer cette INFIME partie de l'article

Comme tu le dis, ne le relançons pas Juste un mot : la surface est ralentie, ok, mais la finale s'est jouée à rien du tout ... Si Fed l'avait gagnée, on n'aurait jamais eu ce style de débats ... De plus j'insiste : ce n'est pas parce qu'elle a été ralentie que cela justifie pleinement que Fed ait commis deux fois plus de fautes directes que Rafa et qu'il ait manqué tant d'occas de breaks !! Ca, ce n'est que de sa propre responsabilité ...

Oui mais j'avais eu envie de faire le troll 2 secondes
Je voulais voir aussi les réactions à ma réaction.
Ca a marché avec quelqu'un

Baghdalbandian a écrit:

Oui mais j'avais eu envie de faire le troll 2 secondes
Je voulais voir aussi les réactions à ma réaction.
Ca a marché avec quelqu'un

On te fait confiance et tu en profites, c'est lamentable.

Hein ? confiance sur quoi ? Me rappelle pas avoir promis quelque chose

Confiance que tu joues pas au troll.

Ah, d'accord.
Je trolle pas souvent pourtant, voire jamais
Le débat m'avait tenu à coeur parce que de toutes façons, Baghdy a perdu contre Lopez à cause du ralnetissement aussi

J'arrête, promis.

Oui, je sais, Marat aussi a perdu contre Fed à cause du gazon trop lent...