Revue de presse de la finale de Wimbledon 2008 Nadal-Federer

Vu que cette finale restera dans les annales, autant regrouper dans ce topic souvenir tous les articles de presse que vous trouverez au sujet de cette finale, ainsi que les éventuelles vidéos

Nadal, comme un maître




Il était sûrement l’unique joueur capable de battre Roger Federer sur «sa» surface. En remportant la finale de Wimbledon, dimanche, au terme d’un bras de fer époustouflant (6-4 ; 6-4 ; 6-7 ; 6-7 ; 9-7), l’Espagnol n’a pas seulement rejoint Björn Borg au rang des joueurs ayant réalisé le prestigieux doublé Rolang-Garros - Wimbledon. Il a aussi empêché le numéro un mondial de remporter son sixième titre de rang sur le gazon londonien et mis fin à sa série de 65 victoires consécutives sur cette surface (41 à Wimbledon).

En un peu plus de 4h30 de match, Rafael Nadal a pourtant tremblé plus d’une seule fois. A la fin du troisième set, peu après une interruption d’une heure due à la pluie, lorsque le Suisse s’est offert un premier sursis en remportant la troisième manche au tie-break. Puis dans un nouveau jeu décisif, au quatrième set, au cours duquel le Majorquin a laissé filer deux balles de match.

Toujours plus fort

Moins dominateur que lors de leur dernière confrontation, en finale de Roland-Garros, Rafael Nadal a malgré tout réussi à prendre le jeu à son compte, imprimant sa cadence dans l’échange et repoussant souvent le Suisse très loin de la balle. Derrière sa ligne de fond de court, Roger Federer s’est forcé de ne jamais reculer pour ne pas ouvrir sa moitié de terrain aux accélérations de l’Espagnol. Une tactique osée qui l’a contraint à commettre un nombre de fautes auquel il n’est pas vraiment habitué.

Désormais, le Suisse ne peut même plus se réfugier derrière son invincibilité sur herbe pour répondre à la montée en puissance constante de son dauphin depuis deux ans. Jamais depuis le début de l’été, le Majorquin n’avait autant contesté à son aîné le titre de meilleur joueur du circuit. Au classement ATP, il sera encore derrière Federer la semaine prochaine. Mais plus la saison avance et plus le retard comptable s’amenuise. Dans le jeu en revanche, Nadal a encore montré dimanche que la hiérarchie était en passe de s’inverser.

20minutes.fr

DEMAIN FEDERER AU DESSUS , MATCH HISTORIQUE!!!!!!!!!!!
Chatalors0 Posté le 06-07-2008 à 01:42:17
6 FEDERER
doublet guenon
???????????

Les déclarations éclairées et les analyses toujours pointues de l'Empereur sont en effet indispensables et méritent d'être citées sur ce topic.

Ah ouais ????

Nadal gagne Wimbledon


Le troisième choc d’affilée entre Roger Federer et Rafael Nadal à Wimbledon s’est achevé sur la victoire de l’Espagnol. La pluie avait interrompu à deux reprises un match qui s’est avéré la plus longue finale messieurs à Wimbledon 6-4, 6-4, 6-7, 6-7, 9-7. C’est la plus longue finale messieurs à Wimbledon et le premier titre pour Nadal.


L'Espagnol Rafael Nadal a remporté Wimbledon pour la première fois de sa carrière en battant le Suisse Roger Federer en cinq sets 6-4, 6-4, 6-7 (5/7), 6-7 (8/10), 9-7, dimanche, au terme d'une finale de légende. C'est la première fois que le Majorquin, quatre fois titré à Roland Garros, s'impose dans un tournoi majeur en dehors de la terre battue. Il est le premier à réussir le doublé Roland Garros/Wimbledon depuis Bjorn Borg en 1980.

Federer avait remporté les cinq précédentes éditions, dont les deux dernières en finale contre Nadal. Il était invaincu sur gazon depuis 2002, soit 65 victoires d'affilée.

La finale a été la plus longue de l'histoire de Wimbledon (4 h 48 min) et l'une des plus extraordinaires, tant par le niveau du jeu pratiqué que par les rebondissements.

Le Majorquin, qui mène désormais 12 à 6 dans ses duels avec le Suisse (4 à 2 dans des finales de Grand Chelem), a appliqué exactement la même tactique que lors de ses victoires sur terre battue. Il a pilonné le revers de Federer avec son grand coup droit. Le numéro un mondial a d'abord commis trop de fautes en tentant de prendre l'initiative du fond du court. Mais le Suisse a retrouvé son jeu après une interruption de plus d'une heure par la pluie au troisième set, alors qu'il menait 5-4, Nadal devant servir.

Les deux sets suivants ont été extraordinairement acharnés, avec des échanges monumentaux de part et d'autre. Le Suisse a sauvé deux balles de matches dans le tie-break de la quatrième manche, dont l'un sur un admirable passing shot de revers.

Le Majorquin a repris le dessus dans le dernier set et a fini par réussir le break décisif à 7-7. Il a conclu à sa quatrième balle de match alors qu'on n'y voyait pratiquement plus rien dans le mythique Central londonien.

Nadal est le premier Espagnol à s'imposer à Wimbledon dans l'ère Open (1968) et le deuxième dans l'histoire du tournoi après Manuel Santana en 1966. Il va rester N.2 mondial derrière Federer malgré sa victoire.


lesoir.be

Nadal remporte son premier Wimbledon après une finale de légende contre Federer

L'Espagnol Rafael Nadal a remporté Wimbledon pour la première fois de sa carrière en battant le Suisse Roger Federer en cinq sets 6-4, 6-4, 6-7 (5/7), 6-7 (8/10), 9-7 dimanche au terme d'une finale de légende.

C'est la première fois que le Majorquin, quatre fois titré à Roland-Garros, s'impose dans un tournoi majeur en dehors de la terre battue. Il est le premier à réussir le doublé Roland-Garros/Wimbledon depuis Bjorn Borg en 1980.

"C'est impossible d'expliquer ce que j'ai ressenti sur la balle de match. C'est mon tournoi préféré. C'est un rêve", a dit le vainqueur en recevant le trophée.

Federer avait remporté les cinq précédentes éditions, dont les deux dernières en finale contre Nadal. Il était invaincu sur gazon depuis 2002, soit 65 victoires d'affilée.

La finale a été la plus longue de l'histoire de Wimbledon (4h 48 min) et l'une des plus extraordinaires, tant par le niveau du jeu pratiqué que par les rebondissements.

"C'est toujours dur de jouer contre Roger, le meilleur joueur de l'histoire. Le battre ici après cinq participations, deux finales accrochées...", a dit l'Espagnol, submergé par l'émotion.

Le Majorquin, qui mène désormais 12 à 6 dans ses duels avec le Suisse (4 à 2 dans des finales de Grand Chelem), a appliqué exactement la même tactique que lors de ses victoires sur terre battue.

Il a pilonné le revers de Federer avec son grand coup droit. Le N.1 mondial a d'abord commis trop de fautes en tentant de prendre l'initiative du fond du court.

Mais le Suisse a retrouvé son jeu après une interruption de plus d'une heure par la pluie au troisième set, alors qu'il menait 5-4, Nadal devant servir.

Les deux sets suivants ont été extraordinairement acharnés, avec des échanges monumentaux de part et d'autre. Le Suisse a sauvé deux balles de matches dans le tie-break de la quatrième manche, dont l'un sur un admirable passing shot de revers.

Le Majorquin a repris le dessus dans le dernier set et a fini par réussir le break décisif à 7-7. Il a conclu à sa quatrième balle de match alors qu'on n'y voyait pratiquement plus rien dans le mythique Central londonien.

Nadal est le premier Espagnol à s'imposer à Wimbledon dans l'ère Open (1968) et le deuxième dans l'histoire du tournoi après Manuel Santana en 1966.

La victoire de Nadal n'est pas une énorme surprise, car l'Espagnol avait donné de nombreux signes de sa montée en puissance, notamment en gagnant son premier tournoi sur herbe au Queen's, juste avant Wimbledon. La déroute de Federer en finale de Roland-Garros, où il n'avait pris que quatre jeux, avait aussi marqué les esprits.

A Wimbledon, les deux hommes s'étaient promenés jusqu'à la finale (aucune set perdu pour Federer, un seul pour Nadal) et le pronostic était pour la première fois très équilibré.

Il est difficile de dire si le succès de Nadal annonce ou pas un changement d'ère. Il confirme les énormes progrès du Majorquin en dehors de sa surface de prédilection, la terre battue, mais Federer a évolué à un tel niveau que le voir rebondir n'aurait rien de surprenant.

Le Suisse, déjà battu en demi-finale de l'Open d'Australie et en finale de Roland-Garros, n'a remporté aucun titre majeur cette saison. Il a subi sa neuvième défaite de l'année, ce qui est déjà son plus mauvais total depuis le début de sa domination en 2004.

Federer, vainqueur de douze Grands Chelems, reste à deux titres du record détenu par Pete Sampras. Il est évidemment trop tôt pour dire qu'il ne parviendra pas à rejoindre l'Américain. Si certains champions du passé ont entamé un irrémédiable déclin à son âge, 26 ans, comme Bjorn Borg ou John McEnroe, mais d'autres ont continué à gagner passée la trentaine, comme Sampras justement ou Andre Agassi.

"J'ai tout essayé... Rafa mérite sa victoire. C'est le pire des adversaires, sur le meilleur des courts. Mais je serai de retour l'année prochaine", a dit le Suisse.

Nadal, 22 ans, va rester N.2 mondial derrière Federer malgré sa victoire, mais il peut désormais envisager de prendre le pouvoir avant la fin de la saison, à condition de poursuivre sur sa lancée.

La deuxième moitié de la saison, sur dur, est celle qui lui a pour le moment le moins bien réussi. En 2007, il avait gagné cinq titres (déjà six cette saison), mais aucun après le mois de juillet.

lepoint.fr

Le chef-d’œuvre de Nadal



Rafael Nadal a décroché son premier titre à Wimbledon en dominant Roger Federer à l’issue d’une finale d’anthologie (6/4 6/4 6/7 6/7 9/7). Le Suisse enregistre sa première défaite sur gazon depuis six ans.

65 succès de file sur gazon, dont 41 d’affilée au All England Club depuis juin 2002. Les statistiques de Roger Federer étaient impressionnantes avant de jouer la finale de Wimbledon ce dimanche. Elles ont été emportées sans ménagement par un ouragan nommé Rafael Nadal. Le favoris de Björn Borg a mis fin à toutes les séries de son meilleur ennemi en le domptant sur le Centre Court. Il devient le premier joueur depuis 1980 à réussir le doublé Roland Garros-Wimbledon mais aussi le seul Espagnol depuis Manuel Santana, en 1966, à soulever le trophée anglais.

Un niveau exceptionnel d’emblée
Pour en arriver là, il est sorti victorieux d’une finale d'anthologie. Celle-ci débutait d’ailleurs très fort sans round d’observation. Le Majorquin était le premier à réaliser le break, au 3e jeu, sur un revers très long qui entraînait un air-shot de son adversaire ! Pour se rattraper, Federer se procurait une balle de débreak dans la foulée mais la gâchait avant d’enquiller un jeu banc ponctué d’un ace. Mais bien malgré lui, le Suisse traînait son break initial comme un boulet et, malgré deux jeux blancs, restait inoffensif en relance. Il concédait logiquement le set inaugural, malgré deux balles de débreak, sur un revers dans le filet (6/4). Fâché par cette perte, le n°1 mondial passait à l’offensive et réalisait enfin le break sur un passing croisé (3/0). Ce dernier était enfin à son meilleur niveau et pilonnait le revers de son vis-à-vis. Nadal avait alors la tête dans le sac (4/1) mais revenait progressivement. Grâce à une défense énorme, il écœurait l’Helvète, qui lâchait son bien sur une volée trop longue.

Nadal glisse et grimace
Incapable de se rebeller, le quintuple tenant du titre perdait son engagement au plus mauvais moment suite à un coup droit dans le replacement. Le n°2 mondial passait en tête et ne manquait pas l’occasion de creuser l’écart sur son 5e jeu d’affilée ! Sur sa première occasion, il n’arrivait pas à ramener un chip rasant, mais sur la deuxième, il provoquait une faute directe de son adversaire (6/4). En pleine déprime, le Bâlois se rappelait qu’il avait déjà battu son cadet après avoir perdu les deux manches initiales. C’était à Miami il y a trois ans. La méthode Couet ne marchait pas tant que ça même si son opposant glissait et restait au sol. Il grimaçait et convoquait le kiné avant de revenir plus fort pour effacer quatre balles de break ! Ses nombreux services au corps gênaient constamment Federer et ce dernier commençait même à ne plus y croire. A 3/3, il sauvait trois balles de break, presque synonymes de balles de match et s’encourageait verbalement, comme lors de son jeu de service suivant (5/4).

Federer sauve deux balles de match !
C’est à ce moment là que la pluie refaisait son apparition (elle avait retardé le début de la finale d’une demi-heure). Cet intermède passé, les deux joueurs revenaient et le scenario était le même mais aucun d’entre eux ne parvenait à se détacher. Le jeu décisif était donc de rigueur et Federer haussait son niveau de jeu tout d’un coup. Il se détachait grâce à son service et remportait la manche sur un 14e ace (7/6, 7 points à 5). Le n°1 mondial semblait avoir bien digéré la pause forcée et se montrait plus incisif, notamment en première balle (3/3). Sauf qu’en face, la défense est ce qui se fait de mieux sur le circuit. A chaque montée, le tenant du titre se faisait transpercer. Il réussissait toutefois à accrocher un nouveau jeu décisif et l’Espagnol menait 5 points à 2 ! Il se créait deux balles de match mais Federer les sauvait, notamment sur un passing de revers incroyable.

La pluie fait son retour
Euphorique, il dégainait une belle première balle de service et égalisait à deux manches partout (7/6, 10 points à 8) ! La pluie faisait son retour (2/2 et 40/40 service Federer) et les deux joueurs revenaient une demi-heure plus tard. Encore une fois, l’Helvète semblait mieux gérer ce contretemps. Il laissait toutefois filer une balle de break (4/4) et craquait quelques minutes plus loin sur son engagement à cause d'un coup droit trop profond. A 8/7 en sa faveur, l’Ibère s’essayait à un service-volée improbable et bouclait une partie aussi interminable qu'exceptionnelle en 4h48 de jeu (6/4 6/4 6/7 6/7 9/7). Federer n’a toujours pas remporté de Grand Chelem cette année.

Résultat de la finale :
Nadal (Esp, 2) – Federer (Sui, 1) 6/4 6/4 6/7 7/6 9/7

http://www.sport24.com

http://www.sport24.com

Nadal entre dans l'histoire

Dignes héritiers de Björn Borg et John McEnroe, Rafael Nadal et Roger Federer ont livré une finale magique. Après 4h48' d'un combat épique, Rafael Nadal a terrassé (6-4, 6-4, 6-7, 6-7, 9-7) le maître des lieux. Un match déjà dans l'histoire du jeu.


Björn Borg et John McEnroe peuvent sourire dans les tribunes. Ils ont trouvé de dignes successeurs avec Roger Federer et Rafael Nadal. Le tie-break mythique de la finale de 1980 a trouvé son pendant lors du quatrième set où Roger Federer sauve deux balles de match. L'émotion d'une cinquième manche à suspense, remportée (8-6) par Björn Borg, a rencontré sa jumelle, ce 06 juillet 2008. Il est 21h16 à Londres, la nuit tombe et Rafael Nadal s'effondre sur le Centre Court après 4h48' d'un combat, ponctué par de multiples rebondissements et achevé (6-4, 6-4, 6-7 [5], 6-7 [8], 9-7) pour la finale la plus longue de l'histoire. L'Espagnol vient de rejoindre Björn Borg dans la légende en réussissant le premier doublé Roland-Garros et Wimbledon depuis 1980. Cette première victoire à Wimbledon, le Majorquin la conquiert en immense champion. Pour son entrée dans l'histoire, il a vu les choses en grand. Face à lui, un des plus grands champions de tous les temps. Face à lui, deux interruptions par la pluie dont la première à deux sets à zéro et (4-5) service à suivre. Face à lui, deux balles de match qui s'envolent avec un service gagnant et un passing exceptionnel de revers de Roger Federer au quatrième set. Face à lui, une balle de break à sauver à 4-3 dans la cinquième manche.

Un match d'une telle intensité se vit au-delà de la technique et de la tactique. Plus le temps passe, plus le niveau s'élève pour atteindre des sommets au cinquième set où Roger Federer laisse aux vestiaires tous les complexes nadaliens. Rafael Nadal est d'autant plus grand qu'il vient de battre un grand Roger Federer. Il aurait été dommage qu'il gagne en trois sets où l'ombre du Suisse a plané sous le poids de la pression. «J'ai tout essayé, mais il mérite d'être le champion», concède le numéro un mondial lors de la remise du trophée. Roger Federer a bien tout essayé avec un double visage à la Janus. Pendant trois sets, il alterne le meilleur et surtout le pire à l'image des cinq jeux consécutifs encaissés au deuxième set (de 4-1 à 4-6). La pluie vient effacer les doutes lors de la première interruption à deux sets à zéro et 4-5. Plus d'une heure après ce premier round, le Suisse relève les gants pour remporter le tie-break grâce à quatre aces et un service gagnant. Plus agressif et plus offensif, le numéro un mondial propose enfin une réponse à la tornade espagnole.

Son visage s'éclaire et il se transcende lors d'un deuxième tie-break, déjà dans les annales. Rafael Nadal mène cinq points à deux et sert pour conclure. Une double et une attaque de coup droit retardent l'échéance. A sept points à six, le Majorquin s'offre une première balle de match, effacée par un service gagnant de Roger Federer. Un exceptionnel passing de coup droit lui permet de servir pour le titre à huit points à sept. Le Suisse et ses douze tournois du Grand Chelem se rappellent au bon souvenir de tous avec un magnifique passing de revers décroisé. Le match a changé de dimension et une dernière interruption à 2-2 (40-40) au cinquième set à 19h54 ne change pas la donne. Roger Federer revient en servant deux aces et Rafael Nadal ne cède pas un pouce de terrain. Connu pour sa couverture de terrain, le numéro deux mondial possède bien d'autres arguments comme un service sur le corps qui met au supplice son adversaire et une intelligence tactique, digne de Manolo Santana, dernier vainqueur espagnol à Wimbledon. Pour le petit supplément d'âme, il suffit de se repasser en boucle son dernier jeu avec son premier service-volée du match à 0-15 et une volée gagnante. Rafael Nadal est allé chercher sa victoire comme un grand, un immense champion. Dans sa cabine de commentateur, John McEnroe devait penser à sa victoire en 1981 contre Björn Borg. Il venait de déboulonner un mythe. Le sport est souvent un éternel recommencement.

lequipe.fr

WIMBLEDON

July 6, 2008
Nadal Victorious: How The Wimbledon Final Was Won

Roger Federer and Rafael NadalWorld No. 2 Rafael Nadal made it third time lucky against five-time defending champion and ATP World No. 1 Roger Federer of Switzerland with a 6-4, 6-4, 6-7(5), 6-7(8), 9-7 victory in The Championships final at Wimbledon on Sunday. The match finished at 9:15pm and was interrupted on two occasions by rain. Federer had previously beaten Nadal in the 2006 and 2007 finals. Below is a set-by-set breakdown of the epic final, which lasted four hours and 48 minutes.

FIRST SET
One of the most eagerly anticipated matches of the season was delayed due to rain and eventually got underway at 2:36pm. Both players immediately found that were able to find their timing despite the windy conditions. After two routine service holds, Nadal hit a forehand return winner at 30-all on the Federer serve to set up the first break point. Federer missed a forehand and Nadal, in total control of his emotions, moved into a 2-1 lead. The five-time defending champion almost responded immediately but hit a forehand long on his only break point in the fourth game. Federer regained his composure and held to love for 2-3 to keep in touch with Nadal, who highlighted his forehand strength in the next game. Federer serve and volleyed for the first time at 30-15 in the seventh game of the first set. With excellent service placement, Nadal maintained his two game cushion for a 5-3 lead. At this point, Nadal has served 24 of 27 serves to the Federer backhand. The Swiss ensured Nadal served for the set and in a 13-point game it was Federer who consistently pushed Nadal behind the baseline with deep returns of serve. The World No. 1 set up two break point opportunities, but Nadal responded and on his third set point Federer hit a backhand into the net. Nadal secured the opening set 6-4 in 48 minutes.

SECOND SET
Federer started the second set in determined fashion with a service hold to love. The 26-year-old then hit two forehand winners that helped him break Nadal in the second game. After another strong service hold for 3-0, the final looked to have a completely different complexion although did look at times he looked inhibited when returning the Nadal serve. Fast forward four games and Federer was put under extreme pressure by Nadal who forced the top seed into error with stunning groundstroke winners off his forehand wing. Despite this Federer could have broken for a 5-3 lead, but hit a crosscourt forehand wide on his only break point opportunity. Federer then slipped to 0-40 in the ninth game as Nadal turned defense into attack to seal the crucial break of serve. Moments later, Nadal survived one break point and took an two sets to love with one hour and 34 minutes on the clock.

THIRD SET
Nadal slipped on his right knee and appeared to turn his ankle at 30-15 on the Federer serve in the third game (pictured right). He called for a trainer, but continued to play until the change of ends when he received treatment. The Spaniard showed no sign of any discomfort in the fourth game, despite fighting back from 15-40 to eventual hold his service. Federer maintained his dominance on serve for a 3-2 lead, but with dark clouds over the Centre Court play could easily have been suspended due to bad light. The Swiss then failed to convert four break point opportunities in the sixth game. At this stage Federer was 1-12 in break point conversion compared to 3-4 for Nadal. In the next game Nadal failed to convert three break points himself. After one routine service hold for each player, heavy rain started to fall at 4:51pm. After a delay of 71 minutes, play eventually resumed at 6:12pm with Nadal leveling the score line at 5-5 on his fifth game point. The windy conditions had subsided and the Centre Court crowd sensed Federer was playing better. Both finalists comfortably held serve and the third set went to a tie-break. It went with serve to 3-2 for Federer, before the Swiss opened up a 5-2 lead with successive forehand winners. Nadal fought valiantly but Federer eventually clinched the set 7-6(5) on his third set point at 18:32pm.

FOURTH SET
As the standard of play increased and the skies around the All England Club became clearer, neither player gave anything away on serve. It wasn't until the 10th game that Nadal won the first two points of Federer's service game. However, the top seed recovered with two forehand winners on approach to the net. The fourth set moved into an inevitable tie-break, which kept the 15,000 spectators on Centre Court on the edges of their seats. Nadal dropped the opening point, as Federer struck a forehand winner but then dropped four successive points. At 4-1, Nadal held the aces but Federer clawed his way back. Nadal, who was tightening up all the time, hit an 83 mph second serve into the net on the eighth point. The next point, Nadal hit a backhand into the net and Federer won three points in a row for his first set point at 6-5. Two unforced errors from Federer on the forehand wing, gave Nadal his first championship point at 7-6. Again Federer’s serve got him out of trouble, but Nadal was then able to his a forehand winner with Federer approaching the net for his second championship point at 8-7. Serving for the match, Nadal was drawn to the net by Federer who passed the 22-year-old with a backhand winner down the line. With Nadal’s confidence dented, Federer seized control of the tie-break by taking a 9-8 lead with a forehand crosscourt winner. On serve, the Swiss hit a deep second serve and Nadal hit a backhand return long. The fourth set lasted 58 minutes.

FIFTH SET
Having lost the 2007 final to Federer in five sets, Nadal was quick to regain his composure and tested Federer’s capabilities in the third game. The Swiss double-faulted at 40-30, but clinched a 2-1 lead four points later. Nadal made it 2-2 with a comfortable service hold. Federer was stranded at deuce, when rain interrupted play for a second time at 7:53pm. After a 30-minute delay, Federer hit two successive aces for a 3-2 lead. Both players gave few chances to their opponents on serve and with Federer leading 4-3 after four hours and two minutes of play the Swiss had won 174 points to Nadal’s 172 points. Federer held his first break point of the fifth set on the Nadal serve in the eighth game, but the Spaniard was able to strike a smash winner from a short rally. Two games later, it was Nadal who failed to convert two break point opportunities with Federer at 15-40. As darkness set in, Federer once again fell to 0-30 in the 13th and 15th games in the set. Nadal won his fourth break point opportunity for an 8-7 lead after Federer hit a forehand long. Serving with new tennis balls, Nadal moved to 40-30 before Federer responded with a backhand return winner that had Nadal stretching in vain. Moments later Nadal earned his fifth championship point with an unreturned serve. The World No. 2 clinched an historic victory when Federer hit a forehand into the net. The fifth set lasted 75 minutes.

http://www.atptennis.com

c koi la diference entre les 5 articles?

Federer tombe comme un brave






Rafael Nadal a remporté son premier tournoi de Wimbledon. L'Espagnol a dépassé le maître même en son jardin. (photo: Keystone)
Agrandir l'image
• Mené deux sets à zéro, le Bâlois revient de nulle part et égalise, avant de perdre aux confins du cinquième set.
• Cette finale superbe, d'une grande intensité dramatique, marque l'intronisation de Rafael Nadal en patron du tennis masculin.

Christian Despont, Londres
Lundi 7 juillet 2008


Un mauvais roman commence par il pleut et les histoires d'amour finissent mal, en général - sinon elles ne finiraient jamais. Dimanche, un règne a pris fin entre deux averses, mais en beauté, aux confins d'une finale légendaire. Roger Federer n'est plus le roi du gazon, ni celui du tennis masculin. Seul l'ordinateur n'a pas encore validé l'avènement de Rafael Nadal, premier joueur à réaliser le doublé Roland Garros-Wimbledon depuis près de trente ans.

«Something in the air», avait flairé Boris Becker. Le ciel était lourd, chargé de menaces dont chacun devinait la portée. Il y avait une sorte de fascination manichéenne à voir si la conviction de réussir, incarnée par un pirate, mettrait à sac la pureté conservatrice, élégante et feutrée, d'un esthète. Sous le vent mauvais qui balayait le cloître Wimbledon rôdait l'excitation de voir un génie assiégé, et la peur de voir un champion tomber.

Au final est une passe d'armes légendaire, par sa qualité et sa dramaturgie. Roger Federer avait déclaré: «Je sais que si je joue bien, je devrais gagner cette finale.» Il a bien joué, mais il a perdu. Il s'y est révélé adroit, bon et majoritairement tenace. Que dire, que maudire? A deux sets zéro, son seul tort était de défaillir là, ou dans un passé récent, il marquait sa différence et assommait la concurrence: les points importants. Rafael Nadal a obtenu trois balles de break et les a toutes transformées. Roger Federer s'en est procuré six et n'en a concrétisé qu'une.

Son autre tort, peut-être, fut de tempêter contre le vent, qu'il n'a jamais aimé - contrarié dans sa volonté de tout maîtriser... Mais les problèmes de Roger Federer ne sont pas tombés du ciel. Ils sont venus d'une faiblesse inavouable, la seule: Rafael Nadal. Ils sont venus d'un ascendant psychologique, induit par une habileté, une persévérance et une couverture de terrain hors du commun.

Cette force animale a encore renvoyé Roger Federer à des talents moins nobles, les seuls qui ne lui étaient pas acquis au départ, et délaissés dans la solitude d'un règne insolent. Persister. Guerroyer. Ailleurs, contre d'autres adversaires, son approche reste centrée sur lui-même et sur l'équation à résoudre. Même à Wimbledon, cette fois, Rafael Nadal fut constamment dans son champ de vision, et avec lui, en de subtiles volutes, le souvenir de quelques débâcles anciennes.

C'est quand tout semblait perdu, seulement, qu'un autre Roger Federer est réapparu, comme revenu des temps anciens. Le ciel lui a envoyé la pluie à 5-4 dans le troisième set. Ressuscité, le Bâlois a porté ses espoirs avec brio jusqu'au tie-break du quatrième set, un «tout ou rien» destiné à marquer durablement les esprits de ceux qui, tantôt y ont galvaudé deux balles de titre à Wimbledon (Nadal), tantôt remonté un handicap de 5-2 pour remporter le set (Federer)!

Les stratégies n'ont rien dévoilé d'inattendu. Rafael Nadal a choisi la verticalité et la profondeur, autant pour son confort personnel en fond de court que pour fermer les angles. L'Espagnol a poussé le raisonnement jusqu'à servir sur le corps, avec suffisamment de «spin». En face, Roger Federer a imprégné du rythme en rentrant dans le terrain, afin de ne pas laisser à son rival le temps de se décaler et d'armer son lift.

Le duel a atteint des hauteurs stratosphériques. Au final, restera la chute à la nuit tombée, la chute de Federer Ier, roi des types et de ce gazon que, depuis cinq ans, il arrosait de ses larmes. «Rafa a parfaitement mérité ce titre», rend hommage le vaincu. Restera aussi la promesse d'une rivalité légendaire.

$lenox$ a écrit:

c koi la diference entre les 5 articles?

Je te laisse chercher

T'étais où ce dimanche 6 Juillet !

Le portable qui bip, Patrick Mouratoglou, pour un petit message. Les passionnés de tennis sont en réseau et quand le moment devient historique, ils utilisent tout pour partager cette émotion, reste juste à nous dire où vous étiez vous ce dimanche 6 Juillet, notre bloggeur était lui à Palerme sur le circuit féminin et l'ambiance était au rendez-vous.
Patrick Mouratoglou: 23H54, Palerme, Italie
Il est 23H30, je finis ma journée, je suis à Palerme avec Anastasia Pavlyuchenkova. Elle jouait à 20H ce soir son deuxième tour de qualifications. J'ai donc pu regarder le match qui était diffusé sur grand écran géant dans le club tout en manquant un passage quand nous avons du passer à la séance d'échauffement, et aussi pour le briefing d'avant match et le dîner. Quel match exceptionnel, je voudrais féliciter les deux protagonistes et les remercier car grâce à eux nous avons encore vécu un match d'anthologie. A Palerme, un grand nombre de joueurs, de coachs, la majorité des ramasseurs de balle étaient collés à l'écran, c''était incroyable.

http://www.welovetennis.fr

Pour vous, le tournant du match se situe où ?

Le premier à répondre à cette question est Luca Appino, notre bloggeur. Très proche de Rafael, il a accepté très vite de donner son point de vue en attendant le vôtre, même si une rencontre d'une telle intensité est difficile à résumer et que l'on peu aussi penser qu'il n'y a pas eu un tournant mais plusieurs moments clés.
Qu’a t-il manqué au perdant de ce match ? Quel a été le tournant de ce duel ?
Rien, absolument rien ! On peut à la limite parler de manque dans une finale comme celle de Roland Garros de cette année qui s’est conclue en 3 sets, là il y avait une différence énorme, mais probablement liée seulement à une journée sans de Roger Federer, ça arrive même aux meilleurs, la différence et elle est importante entre les meilleurs et tous les autres c’est que les journées sans, arrivent bien plus fréquemment aux autres. Ceci dit on peut trouver plusieurs tournants à ce match, par exemple je trouve que Rafael a attendue un peu trop des fautes de Roggi à la fin du 4ème set, mais je crois que c’était inscrit dans son plan tactique plutôt qu’à un manque de courage. Federer, en grand champion, n’a pas arrêté de chercher des «gagnants» et son bras n’a pas tremblé. J’ai plutôt l’habitude de juger, commenter, des joueurs évoluant sur des périodes, plutôt que sur un match. Sur un match tout peut arriver, et encore plus si le match est accroché. Il reste que nous avons eu la chance d’admirer deux super champions, qui font vibrer les passionnés et, en plus, sont deux grands gentleman. Chaque match entre eux est une leçon de sport et de vie. Nadal a gagné, pour moi qui le connais depuis 10 ans c’est normal, pas normal qu’il ait gagné, mais normal qu’un jour il puisse gagner, cette fois il l’a fait, et avec la manière !

Luca Appino pour Welovetennis

Nadal, complètement fou !

Fin de série pour Roger Federer! Après cinq titres et 41 victoires de rang à Wimbledon, le Suisse s'est incliné dimanche face à Rafael Nadal au terme d'une finale qui restera dans la légende du tournoi londonien. L'Espagnol a ainsi mené de deux sets, eu deux balles de match au quatrième, avant d'être poussé dans un cinquième et de s'imposer après 4h48 (6-4, 6-4, 6-7, 6-7, 9-7). A 22 ans, Nadal remporte son cinquième titre du Grand Chelem, le premier ailleurs qu'à Roland-Garros...



Alfred Hitchcock peut aller se rhabiller! Le maître du suspense, même dans ses scénarios les plus fous, n'aurait sans doute pas imaginé une finale de Wimbledon aussi riche en rebondissements. Pendant 4h48, Roger Federer et Rafael Nadal auront offert à une foule proche du délire tous les ingrédients pour faire entrer cette partie hallucinante dans la postérité. Des coups de génie, des retournements de situations incessants, des balles de match sauvées, deux interruptions de jeu liées à la pluie, et finalement le premier doublé Roland-Garros-Wimbledon depuis celui réussi en 1980 par Björn Borg, présent dans les tribunes. Cette finale pas comme les autres, d'une durée inégalée - le record de 4h16 de la finale Connors-McEnroe de 1982 a été battu - consacre donc un athlète de 22 ans, premier Espagnol à s'imposer sur le Centre Court du All England Club depuis Manolo Santana en 1966.

Après deux défaites en finale en 2006 et 2007 face au Suisse, Rafael Nadal a donc réussi son incroyable pari de s'imposer sur une autre surface que la terre battue en Grand chelem, il avait donné une première indication de ses possibilités en remportant juste avant cette troisième levée le Queen's, le voilà désormais nanti d'un premier Majeur ailleurs qu'à Roland-Garros, un titre qu'il aura été chercher au plus profond de lui-même, faisant preuve d'incroyables ressources mentales pour résister au retour de Federer, parvenu à remonter deux sets de handicap et à effacer deux balles de match au quatrième. C'est finalement à 21h15 sur place, presque dans la pénombre, que s'est achevé ce cru 2008 de Wimbledon sur le sacre de Rafael Nadal qui met un terme à 41 victoires de rang de son rival sur le gazon londonien.

Deux fins de set très intenses

Et c'est à 15h35, avec une demi-heure de retard sur l'horaire prévu, déjà à cause de la pluie, que la finale avait débuté, tambour battant pour un Roger Federer très offensif envoyant des «pains» en coup droit lui permettant de remporter le premier jeu sans coup férir. Nadal n'est pas en reste, qui profite des fautes directes du Suisse pour égaliser à 1-1 et réaliser dans la foulée le premier break du match. Un avantage qu'il conserve jusqu'au terme de cette manche. A 5-4, le Suisse se retrouve le dos au mur au moment où son rival sert pour le gain du set. Un jeu qui atteint des sommets d'intensité: Nadal se procure une première balle de set à 40-30, Federer l'efface d'un revers long de ligne, avant, dans la foulée, de monter au bluff sur la deuxième balle de l'Espagnol et de claquer une volée de coup droit qui lui offre une balle de 5-5. Nadal s'en sort, enchaîne sur son premier ace, mais cette deuxième balle de set est annulée par le n°1 mondial avec deux coups droits décroisés qui lui donnent une nouvelle opportunité d'égaliser à 5-5. Son retour lui reste cependant dans la raquette et deux autres fautes directes offrent la première manche à Nadal au bout de 48 minutes.

C'est le premier set perdu par Roger Federer depuis son entrée dans le tournoi, mais visiblement, il s'en remet bien, puisque derrière, il remporte son service blanc et se procure une nouvelle balle de break à 30-40 qu'il convertit d'un magnifique passing en coup droit croisé, cri de victoire à la clé. 2-0, puis 4-1 la machine semble enclenchée, elle s'enraye sur le jeu de service suivant du Suisse qui, à 4-2, commet une grosse faute sur un coup droit décroisé, offrant une opportunité de débreak à Nadal. Le Majorquin ne se fait pas prier pour la saisir, il revient à 3-4, puis à 4-4, non sans avoir sauvé une nouvelle balle de break grâce à un «challenge» opportunément choisi. Cette nouvelle occasion manquée porte un rude coup au moral du n°1 mondial qui craque sur son jeu de service suivant, voilà un quatrième jeu de rang pour l'Espagnol, puis un cinquième, synonyme de deuxième manche, au terme d'un dernier jeu aussi intense que celui du premier set: grâce à un magnifique chip de revers sur une montée à contre-temps de Federer, Nadal se procure une première balle de set, sauvée par Federer d'un beau revers coupé, le Suisse pousse alors son rival à la faute et, grâce à une rafale de vent salvatrice, a l'occasion d'égaliser à 5-5, encore raté! Le vent profite cette fois à Nadal qui efface cette balle de débreak et conclut la manche après 1h34 de jeu.

Un tie-break d'anthologie...

Deux manches à rien, la dernière fois que Roger Federer a effacé un tel handicap, c'était en finale du Masters Series de Miami 2005, face à... Nadal ! Un Nadal qui se fait une frayeur à 1-1 en chutant sur un contre-pied, mais au changement de côté, le kiné vient le rassurer. Relation de cause à effet ? Sur le jeu suivant alors qu'il mène 2-1, Federer se procure deux balles de break, mais l'Espagnol s'en sort encore grâce à un bon service et un «challenge» sur un coup droit de Federer qui lui donne raison pour quelques millimètres. 2-2, puis 3-2 Federer sur un jeu blanc, et deux nouvelles balles de break pour le Suisse qui varie mieux son jeu, mais encore effacées par Nadal, tout comme les troisième et quatrième! Federer est alors à 1 sur 12, soit un minuscule 8% de réussite sur ses balles de break contre 3 sur 4 à Nadal! La balance s'équilibre quelque peu sur le jeu suivant: accusant nettement le coup, le Suisse est mené 0-40 sur son engagement, cinq points de rang lui permettent de revenir et mener 4-3, puis 5-4, avant que la pluie n'interrompe les débats. Une heure et demie plus tard, Nadal égalise à 5-5 puis à 6-6, les deux hommes sont partis pour un tie-break de tous les dangers pour Federer, de tous les espoirs pour Nadal. Le Suisse se montre d'entrée agressif, ne servant que des aces sur ses trois premiers services et surtout utilisant à raison un «challenge» qui lui permet d'égaliser à 2-2 au lieu d'être mené 3-1. Il se détache dans la foulée à 5-2 avant de se créer trois balles de set à 6-3. Les deux premières sur service Nadal ne passent pas, la troisième est la bonne, grâce à son quatrième ace du tie-break, son quatorzième du match.

La suite? Un mano a mano pendant tout le quatrième set qui voit les deux hommes se rendre coup sur coup, incapables de se procurer la moindre balle de break sur service adverse. Nadal passe bien à deux points du match à 5-4, 0-30, mais Federer réagit magistralement et égalise à 5-5 grâce à quatre points de rang. C'est reparti pour un deuxième tie-break de rang et comme lors du précédent, Federer attaque le premier avec un point d'anthologie terminé par un passing de coup droit imparable. Mais le Suisse ne confirme pas ce mini-break sur son service, pire, il concède ses deux points de service, Nadal enchaînant un ace, son cinquième du match, et un service gagnant pour mener 4-1 puis 5-2, deux services à suivre. Mais une double faute, sa troisième, et un revers dans le filet remettent Federer dans la course, le Suisse enchaîne deux points sur son service pour se procurer une première balle de set. Au terme d'un long échange, le coup droit du n°1 mondial termine dans le couloir, tout est à refaire! D'autant que dans la foulée, Nadal utilise un «challenge» à bon escient, le voilà avec une balle de match après 3h30 de jeu. Un service supersonique l'efface, Nadal sort alors un passing de coup droit de nulle part pour se procurer une deuxième balle de match, service à suivre. Le jeu tutoie des sommets jusque-là jamais atteints et il faut un énorme Federer pour effacer d'un passing de revers cette deuxième balle de match avant d'un coup droit magistral s'offrir une nouvelle balle de set, la bonne cette fois-ci !

La famille royale espagnole est gâtée !

Comme en 2008, c'est au cinquième set que se décidera l'issue de ce furieux affrontement, et comme au troisième set, la pluie s'invite au festin à 2-2, 40A! Venue au secours de Federer lors de la première interruption, elle semble cette fois favorable à Nadal qui va pouvoir se remettre émotionnellement de ses deux balles de match manquées et recevoir les conseils de son oncle Toni. La pause ne dure que 25 minutes, et Federer conclut d'entrée le jeu grâce à deux aces, ses 19e et 20e! Les deux joueurs se rendent encore coup sur coup, Federer se procure une balle de break à 4-3, magistralement sauvée par Nadal qui égalise à 4-4, la tension est à son comble... Deux jeux plus tard, c'est au tour de l'Espagnol de se créer deux balles de break à 5-5, Federer ne tremble pas, les efface et mène 6-5... C'est finalement à 7-7 que le Majorquin réussit le break décisif, il conclut derrière grâce à un revers de Federer dans le filet.

Nadal s'écroule, avant d'aller saluer les siens puis la famille royale espagnole, décidément gâtée après le titre européen des footballeurs, la cérémonie de remise des trophées se passe dans l'obscurité, on n'est pas près d'oublier cette finale exceptionnelle à tous les niveaux...

http://www.sports.fr

Federer : "C'est le désastre"


Accablé par la défaite et l'effort fourni en finale de Wimbledon face à Rafael Nadal, Roger Federer a évoqué la défaite "la plus dure" de sa carrière en conférence de presse, dimanche soir.

A la fin du match, il faisait quasiment nuit. Regrettez-vous que le match n'ait pas été interrompu ?

ROGER FEDERER: "C'était impossible de jouer. C'est dur pour moi, de perdre le plus grand tournoi du monde sur une question de lumière. Mais c'est comme ça... (...) Je ne voyais presque plus contre qui je jouais."

Comment expliquez-vous avoir manqué autant de balles de break dans les deux premiers sets (1 sur 12)?

R.F: "Je n'ai pas été heureux des points que j'ai joués dans les deux premiers sets. J'ai souffert en début de match, dans des conditions difficiles et parfois, Rafa a fait des coups formidables."

Ce match restera comme un des plus grands matches de l'histoire, sinon le plus grand...

R.F: "Ce n'est pas à moi de juger si c'est le meilleur match. Cela a été une dure bataille, âpre. On a joué serré jusqu'au bout. Mais il faut un vainqueur et un perdant. Il n'y a pas de match nul."

Est-ce une immense déception?

R.F: "C'est de loin ma plus dure défaite."

Que ressentez-vous, en ce moment?

R.F: (Larmes aux yeux) "Rien. Pas grand chose."

Et perdre contre un joueur comme Nadal, ce n'est pas une consolation?

R.F: "Non. Zéro. Le match est fini, je suis déçu, je suis cassé. C'était sans doute un très beau match à voir. Mais là... Il faut laisser un peu de temps et essayer de recommencer à bien jouer dans le futur."

Vous êtes encore plus déçus qu'après votre défaite à Paris?

R.F: "Il n'y a pas de comparaison possible. Ici, c'est le désastre. A Paris, c'était rien. Au contraire. Vous êtes peut-être contents du match. Pas moi..."

Désormais, Nadal menace votre statut de N.1...

R.F: "Ecrivez ce que vous voulez. Moi je vais essayer de recommencer à bien jouer, de gagner les jeux Olympiques et l'US Open."
AFP


j'en suis presque triste pour lui

Un article de la presse espagnole quand même : AS.COM

http://www.as.com/tenis/articulo/torneo-wimbledon-tenis-rafael-nadal/dasten/20080706dasdasten_3/Tes

Citation :

Rafael Nadal se proclama campeón de Wimbledon


Rafael Nadal arrebató hoy en Wimbledon el título de campeón al
suizo Roger Federer para convertir la "Catedral" en un estallido de
euforia. El español doblegó al número 1 en su torneo preferido e
inauguró, con esta victoria, una nueva era para el tenis español. El
zurdo de Manacor mostró su perfil más descarado ante el primer favorito
para lograr una victoria épica por 6-4, 6-4, 6-7 (5), 6-7 (8) y 9-7.



EFE | 06/07/2008


Ante un auditorio extasiado, entre el que se encontraban los
príncipes de Asturias y el sueco Bjorn Borg, Nadal hizo historia y
marcó las reglas del comienzo, quizá, de una nueva etapa en la que los
españoles imponen su voluntad también en la superficie de césped. Lo
que quedó patente en la Central es que el ránking no fue un reflejo
fiel. La lucha de titanes la resolvió el mejor jugador. Y no sólo Nadal
ganó la batalla táctica, sino que además se impuso en la mental, ahí
donde se le puede hacer más daño a Federer.
Al juego limpio, calculado y elegante del suizo le faltó precisión y
efectividad. Federer erró. Y lo hizo en momentos clave. Y por cada
flaqueza del helvético, aumentó la garra del español. El primer
favorito comenzó resolviendo el primer juego con su servicio y Nadal
hizo lo propio a continuación. Hasta ahí, previsible. Con la derecha a
punto, Nadal lograba ya su primera bola de rotura en el tercero. Falló
el helvético con su primer saque y el zurdo de Manacor conseguía
quebrarle. Fue un temprano aviso de Nadal.
Ante una Central dividida con gritos de "España" o "Come on Rafa"
frente a los "I love you Roger", un Nadal cada vez más fuerte, que
imponía su autoridad a cada golpe ganador; y un Federer menos seguro,
menos abrumador, con fallos poco habituales en momentos definitorios y
que incurrió en 6 errores no forzados sólo en la manga inicial frente a
los 2 del mallorquín. Nadal aprovechó su única oportunidad de rotura en
este set para hacer mella psicológica en el número 1, que no supo
convertir ninguna de las tres ocasiones que tuvo en bandeja para
romperle el saque a su rival. En 48 minutos, fue el español el que
remató el primer parcial con un 6-4.
Contrariado, el helvético, ahora sí, rompió el saque de Nadal en el
segundo juego del siguiente set. Y entonces pareció que volvía en sí.
Llegó a tener una ventaja de 4-1 en el marcador, que fue salvando como
una fiera el campeón de París. Embalado, el balear le devolvió la
rotura a Federer en el séptimo juego hasta equiparar a 4 para destrozar
otra vez el saque del helvético y tomar ventaja en el 4-5.

El rey de la tierra volvió a arrinconar al dueño de la hierba. El
número 2 del mundo apaleó a Federer, cada vez más doblegado mentalmente
a cada golpe mortífero de su rival. El balear perdió un punto de set,
pero otro error al resto que cometió el suizo dio otra oportunidad a
Nadal, quien rubricó el parcial por 6-4 dejando en evidencia al
campeón, que malgastó 6 ocasiones de rotura sólo en esta manga,
neutralizado ante las arremetidas del ciclón Nadal.
Ante la amenaza de una enorme nube que oscurecía la abarrotada
"Catedral", el tenis implacable del mallorquín noqueaba la calidad de
un Federer que no encontraba fórmulas mágicas para replicar. Tres
momentos definieron el tercer set. El primero, una mala caída de Nadal
que hizo temer por su rodilla derecha ante los gestos de dolor del
campeón de París, que llamó al fisioterapeuta. Hubo otro punto clave en
el que la final pudo haberse decidido. Cuando con 3-3 y saque de
Federer, Nadal tuvo un 0-40 a su favor que se le escapó; y, por último,
la lluvia, que constituyó el tercer factor que marcó la manga, al
interrumpir el parcial con 5-4 a favor del suizo. Pero quedaba aún
mucho partido.





La lluvia aparece por primera vez
El duelo se reanudó 1 hora y 20 minutos después, con saque del
español para igualar 5-5 y quedar a 2 juegos de lo que hubiera sido una
victoria épica. Con un saque directo, el mallorquín rubricó el juego en
blanco para ponerse en 6-6 y forzar el desempate en el que Nadal salvó
2 puntos de set pero que resolvió Federer con 7-6 (5). En el cuarto
set, muy igualado, el suizo no dejaba de mirar al cielo. ¿Buscaría el
helvético otra nube salvadora?.
Pero esta vez no le hizo falta la lluvia. También hubo que buscar
respuesta en el desempate, donde el mallorquín remontó un punto de set
en contra pero desperdició 2 puntos de partido para dar el parcial al
helvético que igualó en el marcador. Volvió la lluvia para aumentar la
tensión en la Central y tras el parón, Federer mostró una cara opuesta,
la del campeón. Cada vez más cerca de su sexto trofeo, el suizo peleó
cada punto. En el octavo juego, tuvo en su mano un punto de rotura que
logró salvar el español con dificultad.

Nadal tuvo dos ocasiones de romper a Federer en el undécimo juego
que se le escaparon al español. Más oportunidades perdidas. Remontó
Nadal, que necesitó hasta 4 puntos de partido para llevarse el duelo y
que consiguió romper el saque del helvético en un momento crucial para
rematar con 8-6 la última manga de una final histórica. Además, con 25
"aces" que logro hoy Federer, fue Nadal, con 6 saques directos, el que
logró más puntos: 209 frente a 204.

El helvético, que de 13 ocasiones de rotura tan sólo convirtió una,
cometió un total de 52 errores no forzados ante los 27 de Nadal. El
mallorquín frustró hoy el objetivo del de Basilea, como lo hizo John
McEnroe en 1981 con el sueco Bjorn Borg, cuando el "niño malo del
circuito" privó al nórdico de encadenar su sexta corona en este césped.
Hoy, 27 años después, el número 2 del mundo, el rey de la tierra, se
doctoró en la superficie de Federer.

Si vous voulez une trad, demain promis

messi_nadal a écrit:

Federer : "C'est le désastre"


Accablé par la défaite et l'effort fourni en finale de Wimbledon face à Rafael Nadal, Roger Federer a évoqué la défaite "la plus dure" de sa carrière en conférence de presse, dimanche soir.

A la fin du match, il faisait quasiment nuit. Regrettez-vous que le match n'ait pas été interrompu ?

ROGER FEDERER: "C'était impossible de jouer. C'est dur pour moi, de perdre le plus grand tournoi du monde sur une question de lumière. Mais c'est comme ça... (...) Je ne voyais presque plus contre qui je jouais."

Comment expliquez-vous avoir manqué autant de balles de break dans les deux premiers sets (1 sur 12)?

R.F: "Je n'ai pas été heureux des points que j'ai joués dans les deux premiers sets. J'ai souffert en début de match, dans des conditions difficiles et parfois, Rafa a fait des coups formidables."

Ce match restera comme un des plus grands matches de l'histoire, sinon le plus grand...

R.F: "Ce n'est pas à moi de juger si c'est le meilleur match. Cela a été une dure bataille, âpre. On a joué serré jusqu'au bout. Mais il faut un vainqueur et un perdant. Il n'y a pas de match nul."

Est-ce une immense déception?

R.F: "C'est de loin ma plus dure défaite."

Que ressentez-vous, en ce moment?

R.F: (Larmes aux yeux) "Rien. Pas grand chose."

Et perdre contre un joueur comme Nadal, ce n'est pas une consolation?

R.F: "Non. Zéro. Le match est fini, je suis déçu, je suis cassé. C'était sans doute un très beau match à voir. Mais là... Il faut laisser un peu de temps et essayer de recommencer à bien jouer dans le futur."

[b]Vous êtes encore plus déçus qu'après votre défaite à Paris?

R.F: "Il n'y a pas de comparaison possible. Ici, c'est le désastre. A Paris, c'était rien. Au contraire. Vous êtes peut-être contents du match. Pas moi..."[/b]
Désormais, Nadal menace votre statut de N.1...

R.F: "Ecrivez ce que vous voulez. Moi je vais essayer de recommencer à bien jouer, de gagner les jeux Olympiques et l'US Open."
AFP


j'en suis presque triste pour lui

Eh bien, il est amer Fed...On peut comprendre, mais bon...

[b]Vous êtes encore plus déçus qu'après votre défaite à Paris?

R.F: "Il n'y a pas de comparaison possible. Ici, c'est le désastre. A Paris, c'était rien. Au contraire. Vous êtes peut-être contents du match. Pas moi..."[/b]

Nadal Ends Federer’s Reign at Wimbledon



By CHRISTOPHER CLAREY
Published: July 7, 2008

WIMBLEDON, England — No man had beaten Roger Federer at Wimbledon since 2002. But in near darkness, one of the greatest tennis matches ever played concluded in the Wimbledon final Sunday with Roger Federer hitting a short forehand into the net and with a victorious Rafael Nadal flat on his back with camera flashes illuminating his drained and delighted face.

Nadal had come the closest to ending Federer’s streak at Wimbledon in last year’s final, pushing his friendly rival to five sets before ending up in tears in the locker room as Federer equaled Bjorn Borg’s modern men’s record with his fifth straight title.

Last year’s emotional tussle immediately took its place among the best Wimbledon finals, but this five-set classic — played on a rainy, gusty day — was better yet.

At 4 hours 48 minutes, it was the longest singles final in Wimbledon’s 131-year history and did not finish until 9:16 p.m. local time.

“The most important thing is to win the title,” said Nadal, who won, 6-4, 6-4, 6-7 (5), 6-7 (8), 9-7. “After that, you think about winning against the No. 1, probably the best player in history or close, and the fact it was so dramatic. But it’s one of the most powerful feelings I’ve had in my life.”

By the end, as hard as it was to see, the top-seeded Federer and the second-seeded Nadal had produced so much brilliant tennis under pressure that it seemed the most normal thing in the world that Federer smacked yet another ace to get out of trouble or that Nadal hunted down yet another sharply angled ground stroke and ripped an off-balance passing shot for a winner.

The capacity crowd at Centre Court, which had not diminished through two rain delays, continually roared with delight or surprise and took turns chanting each combatant’s first name, which is not the way these things usually work at proper Wimbledon.

“Probably my hardest loss, by far; I mean it’s not much harder than this right now,” Federer said later, his voice muted and his eyes red.

The loss kept Federer from matching the men’s record of six consecutive Wimbledon titles set by Britain’s William Renshaw in the 19th century. Federer had won 65 straight matches on grass.

“I’m disappointed, and I’m crushed,” Federer said. “He played a super match, and I’m sure it was a great match to watch and to play, but it’s all over now. I need some time.”

Federer, 26, earned himself more time on Centre Court by saving two match points in the fourth-set tie breaker. He was later only two points from victory himself with Nadal serving at 4-5, 30-all in the fifth set. But Nadal, like his opponent, has a remarkable will as well as a remarkable topspin forehand.

And although Federer kept chipping and ripping away at Nadal’s service games, he broke him just once in the match, and that was early in the second set. In all, Federer squandered 12 of 13 break-point opportunities.

Nadal, a Spaniard whose serve was once considered his weakness, converted 4 of his 13 chances against Federer, none more important than the break that came when Federer, serving at 7-7 in the fifth, took a huge cut at a short forehand and knocked it just long.

Nadal, seldom short of positive energy, leapt with delight and hustled to his chair to prepare to serve for the championship. It was 9:10 p.m. in London when he walked to the baseline, and the light was so dim at the end of this intermittently rainy day that both players were concerned.

“I almost couldn’t see who I was playing,” Federer said, shaking his head.

Nadal agreed. “In the last game, I didn’t see nothing,” he said. “Was unbelievable. I thought we have to stop.”

Wimbledon’s organizers have pushed their sessions to the limit this year, with other matches finishing at 9:30 p.m. Not finishing on Sunday would have forced the tournament to extend to Monday, with all the logistical challenges that would have entailed.

“It would have been brutal for fans, for media, for us, for everybody to come back tomorrow, but what are you going to do?” Federer said. “It’s rough on me now, obviously, to lose the biggest tournament in the world over maybe a bit of light.”

But Nadal still had to hold serve one more time to get his hands (and teeth) on the gold-plated Challenge Cup. And although Federer did save a third match point at 40-30 with a bold backhand return that Nadal could not handle, Federer could not save the last, which came two points later.

As soon as Federer’s forehand hit the net, Nadal dropped to the grass as if he had been hurled there, his racket flying out of his left hand. Among those standing and cheering in the front row of the Royal Box were Manuel Santana and Borg.

Nadal, a 22-year-old from Majorca, joined them both on Sunday by becoming the first man to complete the grueling French Open-Wimbledon double in the same year since Borg in 1980 and also becoming the first Spanish man to win here since Santana in 1966.

After four straight titles in Paris, Nadal finally had a Grand Slam title on a surface other than clay.

Nadal wanted to share his victory with his family, and after shaking Federer’s hand, he climbed into the players’ box to hug his parents, Sebastian and Ana Maria, and his coach and uncle, Toni. Nadal then became the first Wimbledon champion to walk across the sloped roof of the commentary booths to the royal box —flashbulbs lighting his way — to shake the hand of Spanish Crown Prince Felipe and Princess Letizia.

As is his custom, Nadal did not strike a triumphant tone in victory. He has long been deeply respectful of Federer, even as he has built a 12-6 career record against him and beaten him in the last three French Open finals.

“He’s still the best,” Nadal said. “He’s still five-time champion here. Right now I have one, so for me, it’s a very, very important day.”

Federer, who had not dropped a set until the final, will still be ranked No. 1 on Monday, but this has clearly been Nadal’s season, with victories in two of the first three Grand Slam tournaments.

Federer came into 2008 hoping to match Pete Sampras’s record of 14 Grand Slam singles titles. He is still holding at 12, with his only tournament victories this year coming in minor tour events.

Federer certainly responded like a champion to Nadal’s pressure on Sunday, and he also dispelled concerns that — after winning just four games against Nadal in last month’s lopsided French Open final — he would be unable to stay with the physically imposing Nadal on grass.

But Federer said losing big on clay was a pinprick compared with the sledgehammer blow of losing by so little here. “There’s not even a comparison,” he said. “This is a disaster. Paris was nothing in comparison.”

Down by two sets to love, Federer worked his way back into contention, weathering an 81-minute rain delay late in the third set, and then controlling the ensuing tie breaker with four aces and a service winner.

In the fourth-set tie breaker, Nadal took control and led, 5-2, with two serves to come, but instead of closing out the match, he played tentatively for the first time, double-faulting and then hitting a backhand weakly in the net. “I got nervous,” Nadal said.

It happens, even to indefatigable Spaniards, but Federer showed no nerves on the two match points soon to come. He saved the first at 6-7 with another service winner. He saved the second at 7-8 with a magnificent, pressure-proof backhand passing-shot winner down the line, after Nadal jerked Federer wide with a forehand approach shot.

But Nadal hardly looked like a broken man as they headed to a fifth set. “How can you not be 100 percent concentrated with sky-high motivation?” he said.

The sky was still a problem, however. Rain drove the players off court once more early in the fifth set with the score 2-2, deuce on Federer’s serve. But while a Monday finish was looking increasingly likely, the skies cleared, the tarp came off and the protagonists resumed play 28 minutes after they had stopped. They were able to finish just in time for the changing of the guard to be completed.

Not that Nadal is prepared to see it quite like that. “I don’t feel like the No. 1,” he said. “I’m not. I don’t like to feel that I’m something when I’m not.”

But there could be no doubt as he cried on court for a very different reason from last year — that Nadal now knows how it feels to be Wimbledon champion.

http://www.nytimes.com/

R.Federer vs R.Nadal Highlights Day 13 Wimbledon 2008

ben oui il est amer et c'est ça se comprend tout à fait, je suis triste pour lui et j'espère qu'il arrivera à remonter

Put1, mais ils ont terminé ce match dans la nuit ! Evidemment, je comprends pourquoi Fed a la rage maintenant...La fin de match, ça a dû être le loto.