Cohen-Aloro la discrète
Moins médiatisée que la plupart des autres joueuses françaises, Stéphanie Cohen-Aloro trace sa route. Vendredi, la Parisienne s'est qualifiée à Barcelone pour la deuxième demi-finale de sa carrière sur le circuit principal. Sans faire de bruit.
Victorieuse de la Fed Cup avec l'équipe de France en 2003, année où elle a décroché son meilleur classement (61e), Stéphanie Cohen-Aloro a toujours évolué dans l'ombre de ses compatriotes. Aujourd'hui 12e Tricolore au classement mondial (94e), elle n'a jamais fait de "coup" en Grand Chelem, un 3e tour à Roland-Garros en 2007 restant son seul fait d'arme principal. Après une baisse de motivation consécutive à une chute au classement (148e fin 2006), Stéphanie est repartie au combat. Parfois dans l'anonymat des tournois de seconde zone (ITF), mais avec pas mal de réussite.
Demi-finaliste à Biarritz cette saison, elle a décroché dans la foulée le sixième titre de sa carrière à Saint-Malo. Pour la première fois dans le dernier carré sur le circuit principal à Estoril en 2004, Stéphanie a remis ça à Barcelone. Après avoir profité de l'abandon de Dominika Cibulkova, tête de série numéro 3, au 1er tour, elle a tenu son rang face à Magdalena Rybarikova, 122e, et Ekaterina Ivanova, 219e et issue des qualifications. Pour gagner le droit de disputer sa première finale, Stéphanie devra se défaire de Maria Kirilenko. Histoire de prendre un peu de lumière...
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