Nouveau code anti-dopage en 2009

Un nouveau code anti dopage en 2009

La fédération internationale de tennis a décidé de signer un nouveau traité pour la lutte contre le dopage, et qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

En réalité, les 24 fédérations de sports d'été, avaient signé ce code anti dopage avant les Jeux Olympiques, mais certaines n'avaient pas respecté les conditions de mise en place du code. La semaine passée, le président du Comité International Olympique (C.I.O), Jacques Rogge a renouvelé son appel pour les gouvernements et les organismes sportifs à accélérer la mise en œuvre du code international de lutte contre le dopage.

L'un des principes de ce code est de permettre la suspension provisoire obligatoire, ce qui a pour but d'assainir un maximum toutes les compétitions tant que le doute ou les présomptions de dopage ne seront pas levés.

Le président de la fédération internationale de tennis, Ricci Bitti s'explique : "Le Tennis est un sport pleinement engagé dans la lutte contre le dopage. L'ITF a été unanime dans son soutien au code mondial antidopage et a réaffirmé le soutien de notre sport pour les activités de l'agence mondiale antidopage."

http://www.welovetennis.fr
L'article original sur ESPN : http://sports.espn.go.com/sports/tennis/news/story?id=3533095

C'EST LA FIN DE LA CARRIERE DE NADAL LES BLERS !!
IL N'ECHAPPERA PAS AU CONTROLE CETTE FOIS

Merci pour cette belle intervention

Je suis pas le premier à imiter l'empereur ici

Je sais

Vydev a écrit:

Un nouveau code anti dopage en 2009



En réalité, les 24 fédérations de sports d'été, avaient signé ce code anti dopage avant les Jeux Olympiques, mais certaines n'avaient pas respecté les conditions de mise en place du code.

Tiens donc, je serai curieux de savoir lesquelles ?

Tennis - ATP - Les tests anti-dopage font débat



En marge du tournoi de Rotterdam, Rafael Nadal s'est exprimé sur le nouveau système de tests anti-dopage mis en place par l'ATP en accord avec l'Agence Mondiale anti-dopage. «Ce n'est simplement pas juste d'être ainsi persécuté,» a expliqué en substance le numéro 1 mondial, soutenu par Andy Murray et Gilles Simon.

Depuis le début de la saison 2009, les joueurs faisant partie du Top 50 doivent fournir chaque jour une heure pendant laquelle ils sont disponibles pour éventuellement subir un contrôle, comme l'exige la réglementation de l'AMA pour un sport olympique. Une exigence jugée simplement insupportable par de nombreux joueurs à l'image de Rafael Nadal. «Nous avons l'impression d'être des criminels. Même ma mère ne sait pas où je me trouve chaque jour. Ce n'est juste pas évident de savoir parfois où vous allez être le lendemain, notamment dans un sport comme le tennis,» a commenté Nadal. Et d'ajouter : «Nous voulons évidemment que le tennis soit un sport olympique mais je ne pense pas que nous souhaitions payer un tel prix pour l'être. Je suis pourtant le premier à désirer un sport juste, des compétitions propres pour chacun mais les choses pourraient se passer différemment.»

Nadal, Murray et Simon, même combat
«Je souhaite seulement que les tests hors tournois ne se fassent que hors saison. Pour le reste il est très facile de nous contrôler à chaque tournoi,» a surenchéri Andy Murray lors d'une conférence de presse. «Cela représente près de trente tests par an, je pense que c'est bien suffisant pour se rendre compte si quelqu'un triche ou pas.» Il faut savoir que si un joueur vient à manquer trois tests sur une période de dix-huit mois, il risque une suspension de deux ans. Les joueurs souhaitent en fait différencier leur sport de certains autres en raison des voyages incessants. «Vous devez remplir un planning sur trois mois, mais si vous êtes éliminés d'un tournoi et souhaitez partir le lendemain, vous êtes contraint de le modifier immédiatement,» a ainsi justifié Gilles Simon. Le débat est lancé.

http://www.lequipe.fr

Nadal, Murray et Simon, même combat

tiens tiens

C'est plus sur la forme des contrôles que sur le fond qu'ils se plaignent, tu le sais bien

ce système est appliqué dans d'autres sports, tu devrais le savoir

Vydev a écrit:

C'est plus sur la forme des contrôles que sur le fond qu'ils se plaignent, tu le sais bien

Peu importe. Vu ce qu'ils gagnent ils devraient gentiment fermer leur gueule.

Ce n'est pas parce qu'on gagne des millions qu'on doit accepter n'importe quoi...

Vydev a écrit:

Ce n'est pas parce qu'on gagne des millions qu'on doit accepter n'importe quoi...

On les ouvre pas en deux à ce que je sache. Que Pashanski se plaigne car lui gagne rien et se retrouve emmerdé quand il bouffe en famille dans sa Bosnie je veux bien comprendre, mais lorsque des Nadal ou des Murray veulent nous faire pleurer sur leur absence de vie privé ça me débecte. Ces mecs là, à 30 ans ils sont multimillionnaires et ils seront plus embêtés par tout ça. D'ailleurs le goat du haut de sa splendeur et de sa sainteté est d'accord avec moi.

La palme de la réponse revient à Serena Williams

"Nous sommes un sport propre, nous avons jamais eu de problèmes"

c'est bientôt la fin de la dope inchallah

Y en qui y croit ?

les tricheurs paniquent, c'est bon signe

Remember_el_Aynaoui a écrit:

les tricheurs paniquent, c'est bon signe

C'est pour ça que le goat est contesté.

J'avoue que les récalcitrants, ça fait pas vraiment clean tout ça
Si au moins ils se pliaient aux règles une bonne fois pour toutes, ça ferait taire toutes les rumeurs concernant ce sport, à moins effectivement qu'il y ait des choses à cacher

Bah tu sais bien que Rafa aime se plaindre de tout
Ce n'est pas la première chose qu'il n'aime pas sur le circuit ATP et quand il n'aime pas , en général il le dit

Baghdalbandian a écrit:

J'avoue que les récalcitrants, ça fait pas vraiment clean tout ça
Si au moins ils se pliaient aux règles une bonne fois pour toutes, ça ferait taire toutes les rumeurs concernant ce sport, à moins effectivement qu'il y ait des choses à cacher

Comme par hasard, ce sont les plus louches qui se plaignent

messi_nadal a écrit:

Bah tu sais bien que Rafa aime se plaindre de tout
Ce n'est pas la première chose qu'il n'aime pas sur le circuit ATP et quand il n'aime pas , en général il le dit

En l'occurrence là c'est Murray qui me semble bizarre avec sa phrase sur les contrôles hors saison
Je conçois que les gars se plaignent du calendrier de dingue qu'ils ont, mais là-dessus

Simon favorable aux contrôles

Après le débat sur les contrôles anti-dopage mis en place par l'ATP, Gilles Simon a tenu mardi à clarifier sa position. Il est clairement pour malgré les contraintes et estime que cela peut donner une «image claire et nette» de son sport : «Je ne suis pas du tout contre le système. Je pense qu'il est contraignant mais nécessaire. Avec ce système, on est sûr et certain que n'importe qui peut se faire contrôler à n'importe quel moment dans le monde.» Ce système oblige les joueurs à indiquer tous les jours leur adresse et à spécifier une heure précise où ils sont disponibles. Il s'adresse aux cinquante premiers mondiaux et peut entraîner des sanctions si les intéressés ne remplissent pas leurs obligations ou mal les formulaires sur internet. Après trois blâmes pour non respect de la procédure, ils sont considérés comme positifs.

Bien sûr, les contraintes sont lourdes. Mais Gilles Simon comme Arnaud Clément considèrent cette décision contraignante mais nécessaire. L'Aixois évoque en plaisantant la complexité pour remplir les formulaires : «Il faut avoir fait dix ans d'informatique». Et le 8e mondial corrobore cette pénibilité tout avouant qu'il ne voit pas d'autres solutions : «Si on arrive à trouver un système proche de celui-ci mais un peu moins contraignant, je suis pour. Il est vraiment compliqué. Par exemple, si j'avais perdu ce soir, il aurait fallu que je cours ce soir pour changer mon emploi du temps pour demain matin. C'est pénible à faire, cela prend du temps, mais si on veut donner l'image d'un sport clair où tout le monde joue carte sur table, je ne trouve pas mieux pour l'instant. Même si beaucoup de joueurs s'en plaignent, personne n'apporte de réelle solution. J'y ai réfléchi et je n'en ai pas trouvée. Les sanctions sont très difficiles dans le cas où on ne serait pas là. Il peut y avoir des erreurs, mais on n'a pas tellement le choix. Je pense que si cela a été mal accepté par les joueurs, c'est avant tout un problème de communication.»


Même la clé est d'accord malgré son jeu hyper-physique

Driiing ! "Bonjour monsieur, c'est l'AMA"



Depuis quelques semaines, vous êtes nombreux à laisser des messages sur le blog pour que j'aborde le dossier des nouvelles règles anti-dopage. Depuis le 1er janvier, l'agence mondiale antidopage (AMA) oblige en effet les sportifs de haut-niveau à fournir un emploi du temps très précis. Objectif pour l'agence : savoir à tout moment où se trouvent les champions et ainsi pouvoir effectuer des contrôles inopinés. Concernant le tennis, cette nouvelle directive touche les 50 premiers mondiaux et si un joueur est absent à trois contrôles surprises (c'est ce que l'on appelle un « no show »), il risque une suspension.

Sur le fond, on ne peut qu'être d'accord avec cette règle. Seulement voilà, comme Rafael Nadal et Andy Murray ont pris la parole pour la critiquer, non pas sur le principe, mais sur les contraintes que ces contrôles entrainent au quotidien pour les champions, quelques médias ont évidemment fait tout un foin de leurs déclarations, sous-entendant que ces deux joueurs majeurs du circuit étaient contre. Ce n'est pas exactement le cas.

Écoutons Rafa : « Même ma mère et mon oncle ne savent pas toujours où je suis. Donc envoyer un message ou avoir peur toute la journée en cas de changement de programme de dernière minute, c'est exagéré. J'ai déjà eu la visite des agents, à Majorque, un samedi à 8h du matin, alors que j'avais fait la fête toute la nuit avec les copains. Vous imaginez... Nous sommes des humains, et n'avons pas à être considérés comme des criminels alors que nous faisons du sport. »

Où serai-je dans trois mois ?

« Je comprends ce que Rafa veut dire, poursuit Arnaud Clément, interrogé ici à Marseille lors de l'Open 13. Mais ces contrôles sont indispensables. Il faut toutefois assouplir le système et le site web sur lequel nous devons nous connecter. Si t'as pas dix ans d'informatique, tu ne peux pas t'en sortir ! ». Via un intranet, les joueurs doivent en effet mettre à jour leur programme trois mois à l'avance et donc proposer une heure par jour pendant laquelle ils sont à la disposition des contrôleurs, si besoin. Le système semble d'ailleurs avoir eu quelques ratés au démarrage, comme le raconte Paul-Henri Mathieu. « J'ai mis quatre heures à le remplir pour apprendre après que toutes mes données avaient disparu. Le problème, c'est que l'AMA a cru que je n'avais rien rempli ». Au delà de ces soucis techniques, Paulo reste toutefois circonspect quant au bien fondé de ces contrôles. « On est déjà surveillés sur les tournois, alors je ne vois pas l'utilité. Je veux bien comprendre qu'on nous contrôle de façon inopinée en novembre-décembre parce que la saison est terminée, mais le reste de l'année.. »

Il faut le reconnaître, pour une population aussi nomade que les joueurs de tennis, ce système est évidemment compliqué à gérer. « Où serai-je dans trois mois ? explique par exemple Marc Gicquel. Avec mon classement, je ne sais pas toujours à l'avance dans quel tournoi je vais entrer. Il ne faut donc pas oublier de se connecter pour mettre à jour son programme. » Avant d'ajouter : « mais je trouve cela très bien, il le faut pour que notre sport soit sain ».

Jo-Wilfried Tsonga partage ce sentiment, tout en soulignant -fort à propos- que la plupart des autres sportifs ont une vie plus réglée que les joueurs de tennis avec, grosso modo, de l'entrainement la semaine et des compétitions le week-end. Dans ces conditions, la gestion du planning quotidien est plus facile. « J'ai été contrôlé lors d'une semaine où j'étais à l'entrainement à Roland-Garros. J'avais indiqué que j'étais « dispo » de 9h00 à 10h00 mais finalement on a changé mon heure d'entrainement. Je suis arrivé à 10h00 et les contrôleurs étaient là. Heureusement, ils m'avaient attendu. En revanche, la joueuse qui était contrôlée en même temps que moi a eu un empêchement et n'est pas arrivée à l'heure ».

Déjà contrôlé à quatre reprises, Gilles Simon est ravi de pouvoir rectifier sa position sur le sujet. « Je n'ai jamais dit que j'étais contre, comme cela a été écrit par erreur. Bien au contraire. Si on veut avoir l'image d'un sport clair, il faut le faire, même si c'est pénible ». Un sentiment globalement partagé par la majorité des joueurs à l'Open 13, à l'image de Novak Djokovic. « Le sujet est sensible dit-il. Je crois qu'il faut simplement adapter le règlement au fait que nous sommes en voyage dix mois sur douze. Mais c'est important de le faire si l'on veut que notre sport reste 'fair' ».

Le pantalon sur les chevilles

Au delà des contraintes au quotidien, la deuxième problème qui se pose concerne rien moins que le respect de la vie privée. A ce titre, le témoignage d'Andy Murray, dans le Times, est intéressant: « J'ai eu la visite d'un contrôleur à 7 heures du matin chez moi, juste après mon retour d'Australie. Je me suis réveillé sans savoir vraiment où j'étais et je souffrais du décalage horaire. Il m'a semblé ridicule de faire ce contrôle alors que j'avais déjà subi un test quatre jours plus tôt, directement après ma défaite. Le contrôleur m'a demandé de produire une pièce d'identité. Il a insisté pour me regarder faire pipi dans le bocal, avec littéralement mon pantalon aux chevilles ».

Sur ce coup-là, il faut bien le reconnaître, l'AMA n'a pas joué très finement. L'agence se doit d'être extrêmement précautionneuse sur la façon dont elle agit. Ceux qui se sentent traqués mettront en avant, dès qu'il le pourront, les erreurs ou dérives de cet organisme afin de démontrer qu'ils sont persécutés par les « vilains » contrôleurs. Et ainsi porter le débat sur un autre terrain que celui du dopage proprement dit.

Certains sont sur le point de s'en charger : un collectif de footballeurs, cyclistes et volleyeurs serait prêt à porter plainte auprès de la Cour des Droits de l'Homme contre ce nouveau règlement, considérant que le procédé employé par l'AMA est contraire aux libertés individuelles. Cela mérite discussion, mais pas sûr que l'idée fasse un tabac. Ni ne redore l'image des concernés que l'on accusera, à coup sûr, d'essayer d'échapper juridiquement aux contrôles. Car comme le dit très justement Fabrice Santoro, « si on nous met des flics, c'est parce que certains ont des choses à se reprocher .» CQFD.

PS : Jeudi 19 - 17h00. L'affaire Shahar Peer n'aura pas été inutile. On vient d'apprendre que l'Israélien Andy Ram a reçu son visa et pourra participer la semaine prochaine au tournoi ATP de Dubaï. Le gouvernement des Emirats arabes unis a donc choisi la sagesse face à la levée de bouclier qui s'organisait. Et n'a pas voulu prendre le risque de voir cet événement majeur dans ce pays rayé du calendrier. Dans ces conditions désormais, on peut imaginer que Peer pourra jouer l'an prochain cette épreuve.

http://fr.sports.yahoo.com/tennis/blog/jeu-decisif/article/2204/

http://tennisworld.typepad.com/thewrap/2010/03/zero-hour.html

Citation :

Coming Up Goose Eggs 03/05/2010 - 1:34 PM

Il Two days ago I wrote about the mystery of Ana Ivanovic, and why a Grand Slam champion can’t do something as fundamental as toss a tennis ball and hit it. But that’s hardly a mystery at all compared to the one that, whether we care to think about it or not, has enveloped tennis and all other professional sports for years. Steroids, just when they’ve begun to slip our minds, keep coming back to haunt us. They may haunt the sportswriter most of all. How do the baseball scribes who wrote about Roger Clemens’s big Texas heart and Mark McGwire’s folk-hero smile, or the Olympic writers who waxed about Marion Jones’s tenacity and grace feel about those observations now? Are there tennis players that I've praised for their toughness and coolness under pressure, who I'll someday learn were just really good at taking drugs? It’s a depressing proposition, but after what’s happened in baseball, cycling, swimming, and track and field, among others, you’d have to be in a state of willful denial to think that it can’t happen in tennis.

There have been three drug-related developments in the news recently that apply to tennis. First there was Andre Agassi’s admission that he used crystal meth for recreational purposes in the '90s, failed a drug test, and got off without punishment after concocting an excuse that was only slightly stronger than saying, "Uh, I didn't do it." Next came the news that a British rugby player, Terry Newton, had become the first athlete to fail a blood test for HGH. This was proof, at last, that the test worked—Newton admitted to using the drug and has been suspended for two years—and has spurred baseball commissioner Bud Selig to push that sport’s player’s union to allow blood testing.

Tennis, which doesn’t have a particularly united player’s union, and which signed onto the more rigorous Olympic testing system a few years ago, already has blood testing. You can see just how much, or, depending on your attitude about these things, how little blood testing it has in this document. It’s a list of the ITF’s “2009 Tennis Anti-Doping Statistics,” and it runs down who was tested where and in what manner last season.

What does this list tell us? Are there holes in the testing system? Does it lead you to believe that tennis has a steroid problem? The site where I first clicked onto it certainly does: It’s called tennishasasteroidproblem.com. Both that blog—which is highly speculative but disturbingly compelling for pro-athlete skeptics and conspiracy junkies alike—as well as tennis writer Charlie Bricker, in a piece for Ubitennis, point to the number of out of competition tests, 47, that came back with no result at all. On the ITF list, these are indicated by three zeros—no urine, no blood, no EPO. The now-famous “whereabouts” rule requires that each player give the testing authorities a place where they can be found for one hour each day. According to the ITF, not all of these cases were whereabouts violations—the tester didn't arrive during the 60-minute window—and some were later deleted from the document.

The highlights, from a big-name perspective, of those missed 2009 tests are: Roger Federer (October 28); Rafael Nadal (June 14); Maria Sharapova (July 9); Juan Martin del Potro (Aug. 26); Venus and Serena Williams (June 16); Jelena Jankovic (Sept. 22); David Ferrer (Sept. 22); Caroline Wozniacki (Nov. 23). Gilles Simon missed two of them.

This isn't damning information, from a player perspective. Federer and Nadal, for example, were present for out of competition tests on May 18th and 19th, respectively. And there were dozens of lesser names and unknowns—Florence Gravellier, Julien Benneteau, Liezel Huber, Daniel Nestor—who were no-shows as well. Obviously, tracking the pros down away from events is more difficult than it is at a tournament, where they can be led off the court and straight to an on-site testing area.

Other points of interest in the document that you may or may not already know:

—Blood and EPO testing were only done at the Grand Slams. No out of competition blood tests were listed, but most of the top players received at least one blood test at a major. For example, Federer, Nadal, Djokovic, Roddick, Verdasco, Safina, Dementieva, and both of the Williams sisters got one in Australia.

—There were no EPO tests given at all until Verdasco took one at Roland Garros. He was followed there by Azarenka and Kuznetsova. Wimbledon appears to be the epicenter of EPO testing; there were 12 given there, compared to only two, to Serena Williams and Ekaterina Makarova, at the U.S. Open.

—Nadal, for some reason, was tested twice during the Davis Cup final weekend.

You can make what you will of all of these facts, depending on how much faith you have in (a) professional athletes, and (b) your particular favorite player. Skeptics will say that knowing you’re only going to receive a blood or EPO test at a Slam, and knowing generally when you’ll receive a urine test, allows too much time for players to use PEDs, enjoy the positive effects in their play and in their training, and get them out of their system in time. Optimists will say that regular testing, along with the threat of unannounced tests, should keep any sane athlete from taking the risk. Skeptics may then counter with the classic and unassailable retort, “Marion Jones never failed a drug test.” There’s really no arguing that point, except to say that, if you take that line of pessimism to its logical conclusion, we might as well not do any testing at all. Bigger cynics will say, citing Agassi, that a star’s positive test will just be covered up anyway. I’d like to think that the WADA program, instituted in the years since Agassi’s meth-head days, would make that less likely.

The argument can go deeper. One observer might look at the bodies of today’s players, compare them to the wiry frames of the pros of 20, 30, 40, 50 years ago, and draw comparisons to the McGwire and Bonds era of baseball, when player’s arms, legs, chests, even their heads increased in size. Why, this person might ask, did Ivan Lendl, who was devoted to fitness training, remain so rail thin?

But another observer could answer that pro sports evolve in all ways, including physically. That the advent of bigger racquets led to an emphasis on power, which required stronger and faster players, some of whom—Clijsters, Nadal, Monfils—have inherited pro-athlete genes, and others of whom happen to be 6-foot-6. Just because Boris Becker outweighed John McEnroe by 40 pounds, and Guillermo Vilas could run all day and had meat-hooks for arms, doesn’t mean these guys were juiced. Just because Grand Slam champions are getting taller doesn’t mean they’ve been taking tall pills since they were in their cribs.

In the past, I’ve wondered whether the whereabouts rule was too invasive, but those triple zeros on the testing list are haunting, and they’ve convinced me otherwise. I talked to Dr. Gary Wadler, a testing expert who has worked with various professional sports, including tennis, on their doping systems. Not surprisingly, he said that testing is useless without the out-of-competition element, and that out-of-competition tests are impossible without whereabouts rules that have some teeth.

As a tennis writer, to praise or even assess any player’s toughness or coolness under pressure, I have to presume that they’re innocent until proven guilty, that they're not just really good at taking drugs. All I can do is ask for the most effective testing possible. And if it doesn’t work, if the skeptics and conspiracy theorists are proven right in the future, I can listen to them say: I told you so.

chez Steve Tignor